Les intoxications sont communes à toutes les espèces / races, les principaux signes cliniques sont digestifs et/ou neurologiques. Les raticides sont principalement des anticoagulants donc des saignements spontanés doivent être pris au sérieux. Les épillets se retrouvent fortement dans le Sud de la France entre mai et aout mais aucune région n’est épargnée. Ces petits « harpons végétaux » trainent un peu partout par terre et peuvent pénétrer un chien de toute part et parfois provoques de véritables catastrophes. Plus fréquemment sont touchés :
– Oreilles : démangeaisons, se secoue violemment la tête jusqu’à résolution du problème.
– Nez : éternuements compulsifs avec possible saignement
– Inter digités : boiterie et suintement entre les doigts
– Autres atteintes plus rares
Les chiens à poil long sont plus touchés.
Les piqures d’insecte / morsures/ serpent. Cas classiques avec un animal qui se met subitement à gonfler de la gueule, du cou ou d’une patte. Pas d’inquiétude, c’est généralement peu gênant sauf quand les voies respiratoires sont impactées. Sauf contre-indication, un comprimé de cortisone peut permettre d’accélérer la guérison (pour ceux qui en ont à domicile). Les gonflements sont
rapidement impressionnants mais s’améliorent progressivement. La morsure par un serpent est à prendre au sérieux, d’autant plus si la zone mordue est au-dessus du cou. Consultez un vétérinaire en urgence sans attendre. Enfin, les chenilles processionnaires (dans régions à pins) sont un danger absolu, à éviter le plus possible. Elles représentent de véritables bombes allergisantes et entrainent la nécrose de tous les tissus touchés. Par chance les chiens les avalent rarement. Cliniquement, l’animal présente une
salivation importante, possible vomissements et possiblement une langue très volumineuse.
Premiers gestes:
- Retirer les chenilles si l’on en voit dans la gueule du chien et de se rincer les mains
tout de suite après.
- Rincer si possible abondamment la langue de l’animal 5-10 minutes.
- contacter un vétérinaire pour une consultation d’urgence.
Si des colonies de chenilles sont repérées, les piéger, les brûler et prévenir. La période s’étire entre fin janvier et mars lors des premiers redoux d’hiver.